dimanche 19 juillet 2009

Défilé robe dior

A Paris, au premier jour des collections de haute couture automne-hiver 2009-2010, John Galliano pour Christian Dior a donné le ton d'une nouvelle humilité. Finie la superproduction hollywoodienne sous une tente dressée dans les jardins du musée Rodin ou de Bagatelle. Le défilé a eu lieu, lundi 6 juillet, dans les salons de la maison de couture, avenue Montaigne. "Ne croyez pas que ce soit par souci d'économie, s'est exclamé Sidney Toledano, le président de Christian Dior Couture, mais le consommateur réclame du sens, et le coeur de notre métier bat dans cette maison où se trouve le studio de création."
Les mannequins, comme échappées de la cabine de monsieur Dior dans les années 1950, sont apparues à moitié déshabillées, en porte-jarretelles ou en corset, avec ici une veste très cintrée, imprimée zèbre, là une jupe tutu au volume effarant - évocation du New Look inventé par le couturier, après-guerre.

Les incroyables chapeaux piqués de plumes (du célèbre modiste britannique Stephen Jones), les bas couture et les longs gants noirs mettent en valeur une robe fuchsia incrustée d'un corset chair, ou une jupe boule taillée sous le genou dans de la soie orange. Les filles aux yeux ourlés de noir et aux cheveux mousseux posent, la mine boudeuse, en robe jaguar si ajustée qu'on la dirait cousue sur la peau, ou en simple armature de crin, recouverte de tulle et de broderies de jais. "Je voulais que les gens admirent la construction de chaque pièce, c'est une démarche de puriste", a expliqué John Galliano, pour justifier ce défilé très lingerie "vintage".

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