dimanche 8 février 2009

La robe de mariée fait toujours rêver

Le salon du mariage a ouvert ses portes hier matin à la Halle des manifestations du Port. Avec comme toujours en star incontestable, la robe de mariée, qui attire tous les regards et toutes les convoitises.

robe mariage romantique

Certaines traditions sont indémodables, éternelles. Malgré le vent et la pluie qui balayaient la côte ouest, malgré la crise et la morosité ambiante : le charme a opéré. La robe de mariée continue de faire briller les yeux des jeunes femmes.
Hier au Port, elles étaient des dizaines à sillonner les allées du salon du mariage. Et si les photographes, traiteurs, coiffeurs ou fleuristes étaient présents en nombre, ils n’étaient pas en mesure de détourner l’attention des rayonnages de robes.
Plus de 150 modèles à essayer. De la plus classique des meringues à la plus osée des robes courtes et colorées.
"La robe, c’est toujours le premier achat" confirme Fabrice Pérez, responsable commercial pour la marque Complicités Paris, à Saint-Pierre. "C’est un rêve de petite fille. Les femmes ont toujours voulu être la princesse d’une journée, d’une soirée".
Le vendeur affirme en revanche que chez monsieur, le costume s’achète bien souvent au dernier moment. "Ils font plus confiance au vendeur, ils ont moins besoin d’essayer cinquante modèles".
Plus loin, un jeune couple flâne dans l’allée centrale. Le mariage est programmé pour le mois de septembre. Les préparatifs débutent à peine. "La première chose qu’on va regarder, c’est la robe" atteste Carole. Les deux tourtereaux feront "un petit mariage", avec un budget de 7 000 euros au total. Alors chaque dépense est examinée à la loupe.
"Le plus cher, c’est le traiteur et le photographe". Erreur, les services du dernier coûtent en moyenne 600 euros quand les prix des robes s’échelonnent entre 500 et 2 000 euros, voire plus. Sans compter les accessoires, voile, chaussures, sous-vêtements etc…
Mais on ne mégote pas avec le budget robe. La robe n’est jamais chère, puisque c’est une robe de mariée. C’est la logique qui semble prévaloir. Fabrice Pérez confirme : "Honnêtement, nous ne connaissons pas la crise. Les gens font peut-être des efforts sur la réception, mais pas sur l’habillement. Ça reste prioritaire". Alors à l’heure du défilé (trois rendez-vous quotidiens pendant le salon), les visiteuses et visiteurs affluent en masse vers le podium central. Place à la robe, la robe avant tout.

Source: Clicanoo/ R. Lt.

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